Obligés qu'ils étaient de vivre en autonomie sur le potager, les anciens avaient appris à s'organiser avec 3 manières de faire différentes. Le choix est fonction du calendrier, des besoins des semences et de la fragilité des cultures.
Elles permettent de démarrer les semis le plus tôt possible, puis de les échelonner. Tout cela dans dans le but d'avancer au maximum les récoltes.

■ Semer en pépinière : confort maximum pour les plus fragiles

Le mot "pépinière" exprime bien l'idée, qui consiste à cocooner les semis en leur offrant le meilleur milieu pour leur épanouissement, avec lumière, chaleur et humidité. Cette organisation est recommandée pour les légumes fragiles comme les tomates et les aubergines par exemple. Elle est très utilisée pour les fleurs.

Dès février, la pépinière se fait :
- à l'intérieur de la maison, derrière une fenêtre bien exposée.
Certains s'équipent de plaques et/ou de lumières chauffantes.
- dans une serre ou un tunnel chauffés.

■ Semer sur couche chaude

Cette technique se met en oeuvre sous châssis avec l'idée, là aussi, de produire de la chaleur. Cette dernière est créée au niveau du sol, creusé dans le fond du châssis sur une vingtaine de centimètres de profondeur; une "couche chaude" de fumier frais est apportée pour combler ce trou.Par dessus, un lit de terre est déposé, dans lequel sont réalisés les semis.
L'objectif est toujours d'avancer les récoltes qui pourront se faire soit directement dans le châssis, soit après avoir transpolanté les légumes au potager en carrés.

La couche chaude est faite pour des semences moins fragiles que celles levées en pépinières, comme les laitues, le cerfeuil.

■ Semer sous châssis : transition paisible

On parle aussi de "couche froide". Le châssis a trois raisons d'être :
- réchauffer doucement l'atmosphère : on est toujours dans le même objectif que la pépinière ou la couche chauche mais en moindre mesure, pour des semis peu fragiles réalisés par exemple en avril. La vitre inclinée du châssis permet de réchauffer un peu l'intérieur et ce peu est suffisant.
- endurcir les jeunes plants : fin avril - début mai, cette structure est parfaite pour acclimater petit à petit les végétaux partis en pépinière.
- protéger : utilisé pendant la pleine saison le châssis met les jeunes plants à l'abri de gourmands comme les limaces !

Les ateliers de jardinage "Les travaux du mois" offrent la possibilité de suivre les semis et plantations sur toute une saison, pour n'en rien manquer et bien s'organiser.

Pour celles et ceux qui s'organisent bien, il est possible de vivre en autonomie légumière, avec les cultures adaptées à la méthode du "potager en carrés à la française".

C'est ce que l'on découvre pendant les "Visites du Potager en carrés à la française" et les "Ateliers de cuisine"

        

Avril Mai Juin	Juillet Août Septembre	Octobre Novembre Décembre	Janvier Février Mars

Le stage incontournable pour démarrer

un potager en carrés "à la française", acquérir les bases de

cette méthode globale et préparer son projet personnel.

Avec apports théoriques et mise en pratique, chaque cours aborde une thématique sur le jardinage naturel, la biodiversité, l'agro-écologie, etc.

Une passionnante découverte pour créer et entretenir son potager en accueillant les insectes, oiseaux, abeilles, plantes sauvages, etc.

Pour ne rien râter des semis, plantations, soins à apporter au fil des saisons : une après-midi chaque mois et la possibilité de s'inscrire pour toute la saison !

Pour "ne pas se planter" avant de se lancer, une présentation des bases de la méthode "à la française" et des limites des "carrés potagers".